Dynamique d’innovation pour le chauffage gaz naturel
L’innovation ne touche pas uniquement les technologies les plus récentes telle la pile à combustible. Elle vient également conforter et sans cesse améliorer des solutions éprouvées, robustes, afin de les rendre totalement compatibles avec les nouveaux enjeux de performance et de confort. Cela explique pourquoi la chaudière gaz naturel a tous les atouts pour suivre l’évolution des besoins, dans le neuf et en rénovation.
La chaudière à condensation constitue aujourd’hui l’offre de base permettant de valoriser le gaz naturel pour un usage chauffage alliant performance et confort. La performance se retrouve au travers d’équipements offrant tous un rendement supérieur à 100 % sur PCI, que ce soit dans le neuf ou en rénovation. Basée sur une technologie éprouvée, la chaudière gaz naturel à condensation et ses déclinaisons hybrides (chaudière + pompe à chaleur) font cependant leur révolution silencieuse et constituent aujourd’hui une offre loin d’être banalisée.
Convivialité et souplesse
Cette évolution se traduit par plusieurs aspects. Tout d’abord, en matière d’encombrement, la chaudière gaz naturel gagne en compacité. Souvent d’une largeur inférieure à 40 cm en version murale, elle permet d’entrer plus facilement et à moindre coût dans les espaces habités. Les versions plus puissantes (de 50 à 70 kW) tiennent à présent dans l’espace qui était attribué il y a une dizaine d’années aux modèles de 25 kW. En marge de cette évolution, la plupart des fabricants poussent plus loin encore la réflexion en faisant de la chaudière un bel objet. Plus question de la cacher, il est admis au contraire de la mettre en valeur. De nouveaux matériaux font leur apparition pour habiller les corps de chauffe : en témoigne l’usage du verre sérigraphié.
La condensation gagne encore en performance
Pour répondre aux besoins de souplesse des logements, en lien avec la réglementation thermique, les chaudières offrent des capacités de modulation très poussées permettant de fonctionner à 10 % voire à 5 % de leur puissance nominale. C’est là un gage supplémentaire essentiel pour contribuer à la performance énergétique recherchée et assurer le confort en continu, sans oublier la pérennité des équipements, moins soumis à de fréquents redémarrages.
Et ce n’est pas tout : la stratégie d’innovation mise en œuvre par les fabricants leur permet de proposer des équipements capables de réguler le mélange air + gaz dans les proportions idéales, et non plus réglées en usine ou à l’appréciation de l’installateur. La régulation dite, « en boucle fermée » analyse le mélange afin d’effectuer automatiquement les corrections nécessaires. Cette fonctionnalité, rendue disponible sur davantage de chaudières, compense notamment les éventuelles variations de pouvoir calorifique du gaz naturel. Elle garantit une optimisation du rendement de combustion sur toute la durée de vie de l’équipement.
Cette capacité d’auto-adaptation à son environnement, la chaudière l’applique aussi à l’évacuation des fumées. En effet, arriveront bientôt sur le marché des produits capables de réguler une contre-pression dynamique pour évacuer les produits de combustion. En immeuble, cela permet de s’adapter, quel que soit le foisonnement des chaudières en marche, sur un conduit collectif. Pour les conduits individuels, cette fonctionnalité facilite la mise en service afin de s’adapter aux pertes de charges du conduit ; l’évacuation dans des conduits de plus faibles diamètres sera également possible.
Autre levier de performance, les chaudières gaz naturel offrant une totale condensation pour la production du chauffage et de l’eau chaude sanitaire (nous aborderons ce point dans un prochain article dédié à l’ECS).
La chaudière connectée
C’est à présent une réalité : après les thermostats connectés, une offre large de chaudières connectées arrive sur le marché. Dans la foulée, ces mêmes chaudières vont s’ouvrir aux assistants personnels vocaux. C’est là une révolution pour le particulier, en matière de gestion de la programmation du chauffage et des consignes de température. Une ergonomie appropriée induit une gestion plus fine du chauffage (spatiale et temporelle). D’où un niveau de confort amélioré et dans certains cas, en fonction du système de régulation initialement en place et des paramètres de réglage), des économies d’énergie à la clé. La capacité de communication des équipements va permettre également de mieux anticiper les actions de maintenance, optimisant les actions correctives et permettant, à terme d’aller jusqu’à la prédic-tivité, grâce à la mise à disposition, des paramètres mesurés, aux professionnels de SAV, avec l’accord de leur client, bien sûr.
La pile à combustible fait son entrée sur le marché
La pile à combustible est aujourd’hui une technologie mature. Les performances jusqu’alors mesurées en laboratoire sont à présent validées en conditions réelles de fonctionnement via un parc, en France, d’une cinquantaine de machines en exploitation. Le premier modèle de pile à combustible industrialisé arrive sur le marché. En produisant à la fois de l’électricité et de la chaleur, la pile à combustible développe un rendement équivalent sur énergie primaire d’environ 150 %.